Juiced 2 : Hot Imports Nights

Enième clone de Need For Speed Underground, Juiced comptait malgré tout à sa sortie, en 2005, quelques atouts pour se distinguer comme un système de paris sur l'issu des courses, la gestion du stress en course ou encore celle d'une bande. On retrouvera bien évidemment tout ce petit monde dans Juiced 2 : Hot Import Nights, qui joue à fond la carte du tuning américain avec son partenaire Hot Import Nights, un événement itinérant américain nous trimballant ici dans quelques-unes des plus grandes villes du monde avec shows et courses à la clé. C'est dans cette ambiance bruyante et entouré de carrosseries rutilantes ainsi que de demoiselles courtement vêtues, que l'on prendra le volant d'un des 93 bolides proposés avec un personnage créé de toutes pièces par le joueur en début de partie. Outre son nom, on choisira également les traits de son visage parmi un panel de possibilités a priori assez vastes, mais pas autant que la partie personnalisation des véhicules bien évidemment. A ce propos, on compte plus de 600 pièces destinées à améliorer la partie mécanique ou seulement l'aspect visuel de ses montures dans Juiced 2, avec au-delà des sempiternels capots, pare-chocs, spoilers, etc. des volants top-moumoute et des sièges baquets dernière génération et de toutes les couleurs s'il vous plaît. Différents types de peinture et un placement millimétré des vinyles sont encore annoncés par Juice Games qui surenchérit en ajoutant pas moins de 90 jantes dans le bastringue, le tout étant, comme d'habitude, griffé des meilleures marques du moment



En ce qui concerne davantage le gameplay, cette suite promet des courses de drifts, décidément très à la mode, avec deux jauges de part et d'autre de l'écran indiquant précisément l'angle de la voiture sur la piste. Si leur présence ne semble de prime abord pas franchement indispensable, celles-ci pourraient se montrer beaucoup plus utiles pour les adeptes de la vue interne. Autre nouveauté de Juiced 2 : HIN, le Driver DNA enregistre chacun de nos mouvements et compose un fichier retraçant notre style de pilotage. Celui-ci pourra ensuite être partagé sur le Xbox Live par exemple, et être appliqué à l'I.A. adverse ou bien celles des autres jackys de notre clan. Reste maintenant à voir si ce système se montre réellement fidèle, et s'il réussira à faire mieux que le Drivatar de Forza Motorsport, au concept très proche. Visuellement enfin, cette suite n'a pas à rougir face à ses concurrents de la même génération, avec des modélisations a priori réussies et des décors assez détaillés, sans compter sur une vitesse d'animation honorable. Le frame rate ne semblait pas non plus poser trop de soucis lors de cette petite présentation, qui ne nous a toutefois permis d'apercevoir que de très courtes séquences de jeu, toujours de nuit qui plus est.
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