Gears of War

Son mode multijoueur pour un team deathmatch plus que convaincant. Là où les vidéos des premières présentations laissaient attendre un jeu hautement bourrin, tout un chacun aura été heureux de découvrir un gameplay beaucoup plus réfléchi qui exigera un véritable travail d'équipe et une utilisation des environnements savante afin de ne jamais se trouver à découvert. Se couvrir mutuellement, agir de concert, et toujours progresser en se plaquant aux murs en ruines, contre une épave de voiture ou quoi que se soit qui puisse nous dissimuler ou nous protéger des balles. Chose qu'il sera aisée à mettre en pratique dans la mesure où la prise en main est des plus intuitives et efficaces. Une seule touche permettant de se coller violemment à couvert, de changer de posture ou de sauter directement d'une planque à une autre, si cette dernière est suffisamment proche. Et si vous devez vous déplacer, pensez à le faire en vous courbant afin de non seulement gagner en vitesse mais également d'être une cible moins facile. Avant même d'avoir entamé un combat, on prend déjà son pied, notamment en raison de la sensation de force qui se dégage lorsque le personnage s'écrase dans un bruit sourd contre une paroi.

Reste ensuite à faire feu, là encore, pas question de s'amuser à ça en courant comme un petit fou dans la rue, trop dangereux et surtout trop peu efficace puisqu'à moins de marcher et d'épauler son arme, on ne dispose pas de réticule de visée et la précision de l'arme devient quasiment nulle. Véritablement surprenant, le multijoueur de Gear Of War parvient à faire cohabiter une grande violence et une approche subtile et tactique. Et quand on parle de violence, on ne le fait pas à demi-mot, il suffit de voir le tir secondaire du fusil d'assaut de base : une tronçonneuse montée sous le canon.